Mon penchant pour la procrastination me pèse vraiment... C'est décidé, demain j'arrête.

jeudi 28 janvier 2010

Morgan de quoi ?

J'ai passé une très bonne soirée d'amateur de Rrubi hier soir (mercredi) devant ma téloche.
(Sauf que ça avait commencé en biais avec une recherche effrénée d'Albi-Toulouse sur Rugby+ alors que j'avais 24  heures d'avance sur l'horaire... Ah mais oui je suis bête c'est demain !)
Ce soir c'était Castres-Stade Français sur Canal (+ aussi), et après, Jour de Rugby (pourquoi c'est pas "Jour de Rugby +" ? ).
Eh ben c'était très chouette !
Voyez plutôt : j'ai vu, obtenu, reçu, pensé, enchaîné, noté en vrac et dans le désordre, du fond de mon canapé convertible, tout ça :
  • VU un p... d'essai parisien d'au moins deux minutes de bonheur
  • OBTENU la réponse à la question : "doit-on se mettre en face de Tekori lancé à fond les manettes ?" (la réponse est "non" et c'est notre fidèle lecteur P.R. de Paris qui gagne un abonnement pour 10 séances chez l'ostéopathe)
  • REÇU une nouvelle fois la preuve du bien fondé de ce billet. Quand j'ai vu Arias partir en travers sur une récupération le long de sa ligne de touche en pleine domination castraise, je le croyais mal parti... Il m'a troué, mais je n'ai pas été le seul. AINSI QUE la preuve que Andreu est lui aussi un grand joueur : quelques secondes plus tard il a réussi in extremis à crocheter le ci-dessus Julien, et à zebulonesquement se remettre sur ses cannes pour lui arracher le ballon... (Il se fera lui aussi reprendre à 5 mètres de la ligne quelques minutes plus tard après avoir fait quelques grosses misères à ses vis-à-vis)
  • PENSÉ qu'on s'y habitue, mais que ça va aussi bien en le disant : Philippe Sella est aussi impeccable sur son tabouret de consultant qu'il l'était sur le terrain.
  • ENCHAÎNÉ sur le choc Racing/Clermont, (le "grand format" de Jour de Rugby) où  j'ai frôlé l'overdose : des essais dans tous les sens, du suspense jusque-z-au bout du match, du bonheur en pagaille, quoi !
  • NOTÉ que le coaching de l'ASM a coincidé avec le début des ennuis du Racing, et m'est avis que Parra n'y était pas pour rien. Je l'ai trouvé assez séduisant, ce jeune homme, pour tout vous dire, mais pas au point de le rebaptiser "Morgan Clara" comme Philippe Bernat-Salles qui était je crois le consultant C+ pour ce match ! (pour être honnête, j'enregistrais l'émission pour mon fiston, et à la réécoute il dit plutôt "Morgan Cara", mais en direct j'ai bien rigolé).
Je reviendrai, c'était presque aussi bien que CASTANET-MAZAMET ce dimanche, 58-12, neuf essais, un vrai feu d'artifice ! à re-tirer ce dimanche contre Chambéry, on s'habitue bien à des plaisirs comme ça.

Vive le Rrubi qui fait pschitt et boum !

dimanche 24 janvier 2010

J'ai comme un blanc

Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt Poutt.





































...Jacky, t'aurais pas une clé de 12 ?
...Pierrot, passe-moi le chasse goupille !





(vu dans la rubrique "tourisme" de l'Équipe  Mag)

vendredi 8 janvier 2010

L'attentat, Jules !



Au départ et fondamentalement, je suis pénible. (Genre : si c'est pas moi qui l'ai fait c'est mal fait, si c'est pas moi qui le dit c'est mal dit, vous voyez ? )
Comme je suis quand même gentil, j'essaie (je tente) de ne pas laisser trop libre cours à ce penchant naturel avec mes proches, qui auraient tendance à saturer, à force.
Donc je suis friand de tout sujet de fâcherie qui me permette de déverser ma bile sur des gens qui n'en ont rien à faire pour la bonne raison qu'ils ne m'entendront pas. Et en l'occurence il y a peu de chances que les intéressés m'entendent ou plutôt me lisent, vu qu'on est environ quelques douzaines à fréquenter ces pages dont sans doute assez peu de journalistes "audiovisuels"... Ah, oui, c'est d'eux que je parle, eux que je maudis tous les jours ou presque (en ce moment, c'est tous les jours).
Le motif ? la tentative d'attentat.
ARRGH.
Dix mille fois par an les plumitifs ondulatoires excitent mon allergie fondamentale au pléonasme à grands coups de tentatives d'attentats...
Jusques et y compris sur France-Cul, (sur TF1 j'ai pas été voir mais y'a pas de raison) : pour un qui fait l'effort de nous raconter un "attentat manqué" ou "déjoué" en voici 43 qui nous assènent LA TENTATIVE !

Un attentat mes chéris, c'est déjà une tentative, non ? plus précisément une "tentative criminelle contre un objet, une propriété, un bien matériel" (dixit le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales ;-)

Alors une tentative d'attentat, c'est comme qui dirait un pléonasme. Et un pléonasme répété dix mille fois par an, c'est un gros motif d'irascibilité pour les mal embouchés comme moi. (si, si, je suis mal embouché, là j'ai pas encore écrit de gros mot, mais j'y pense très fort)


Et bon, la planète tourne quand même. Enfin, elle essaie. Parce que du train où vont les choses, je crois que je vais faire une bêtise.

Cet après-midi dans un flash d'infos de FIP (oui oui, même à Toulouse on l'écoute) on a eu droit à une magnifique "tentative présumée d'attentat".

(sanglot).

La percée est magnifique, et nous promet pour bientôt une "complicité de tentative de projet d'attentat"
et un "essai présumé (geste de l'arbitre) de tentative d'attentat"

Alors là, s'ils le transforment, l'essai,  je vous aurai prévenus :




JE FAIS TOUT PÉTER !!!



vendredi 1 janvier 2010

Os à moëlle et rugby à XIII...



(Lu dans "l'Os à Moëlle" n° 30 du vendredi 2 décembre 1938)

Les Sports


RUGBY à TREIZE


Un grand match de règle de 3

Sachant que Desclaux pèse 140 livres et que le kilo de joueur de rugby est à 715 francs, dire :


   1. Le prix de revient d'un essai sur le terrain de Bordeaux ;
   2. La longueur du nez du président de Perpignan ;
   3. Le nombre de poignées de cheveux que s'est arrachées le capitaine de Roanne.


    La solution de ce petit problème vient d'être brillamment donnée dimanche dernier par Desclaux lui-même : -"Qui de 15 ôte 13, a-t-il dit, reste 50 000 fr. de prime.  Je pose le ballon entre les poteaux et je retiens 88 975 fr. de recette. Comme vous voyez,c'est simple : n'importe quel saleur d'anchois de Collioure comprendrait çà..."
    Le fait est que notre Desclaux, bien que payé un prix un peu salé, mit la défense de Roanne en boîte et se révéla une huile. Sous son impulsion, les avants bordelais partirent à l'attaque en chantant L'Or du Rhin, la ligne de trois-quarts colla au ballon comme si ç'avait été un billet de mille et l'arrière ne voulut le lâcher que contre reçu. Et pourtant, à la mi-temps, ils avaient encaissé (c'est le mot) du 7 à 2.
    Mais, ayant compté la recette et s'apercevant qu'il avait récupéré les 50 000 francs de Desclaux plus 38 975 francs de boni, le président bordelais le fit savoir, et ce fut la ruée...
    Attaquant sur le côté fermé et ne se laissant pas impressionner par les porte-monnaie ouverts que lui montraient les arrières roannais, Desclaux se dépensa royalement (c'était bien son tour). Il fut partout : à l'arrière, à la mêlée, à l'avant... C'est tout juste si on ne le trouva pas en même temps à la caisse. Et il ne jouait que demi. Qu'eût-ce été s'il avait joué entier ? Au moins 100 000 dirent les mauvaises langues...
    Par 16 à 12, les roannais durent s'avouer vaincus.
    Excellent arbitrage d'un garçon de banque.


Comme on peut s'en rendre compte, l'irruption d'un sport professionnel "jumeau" du Rugby à XV n'allait pas sans polémiques, jusque dans les colonnes d'une revue aussi loufoque que l'Os...
De 1934 à la guerre, le XIII, parti de Catalogne et du Lot-et-Garonne, tailla des croupières au XV jusqu'à faire diminuer d'un bon tiers le nombre de clubs affiliés à XV...




Jep Desclaux centre et capitaine de l'USAP XV (et par ailleurs saleur d'anchois à Collioure) venait donc de se faire recruter par Bordeaux XIII, récent champion de France.
Mais malgré le résultat du match relaté, ce championnat 1939 consacra l'équipe de Roanne, dans laquelle s'illustrait un autre récent transfuge du XV, Jean Dauger, en compagnie d'un des fondateurs villeneuvois du XIII français : Max Rousié...

A suivre...